Le Cabinet du docteur Caligari 1920
Dans une fête foraine, un mystérieux docteur prédit un avenir tragique à un jeune étudiant...
Dans une fête foraine, un mystérieux docteur prédit un avenir tragique à un jeune étudiant...
Trois ans après avoir arrêté le docteur Hannibal Lecter, Will Graham vit paisiblement avec sa femme et son fils en Floride. Les blessures physiques que lui a infligées ce dangereux criminel ont disparu, mais il garde encore quelques séquelles psychologiques de sa rencontre avec lui. Cette mauvaise expérience l’a amené à se retirer du FBI. Un jour, son ancien patron vient lui rendre visite. Il a besoin de son aide pour traquer un tueur en série connu sous le nom de «la petite souris». Ce dernier a déjà massacré deux familles durant des nuits de pleine lune. Le FBI ne dispose que de quelques jours avant qu’il ne frappe à nouveau. Will ne se sent pas prêt à reprendre du service, mais a‐t‐il réellement le choix ? Afin de comprendre les motivations de ce tueur, il se voit contraint de demander l’aide du docteur Lecter, qui se trouve au centre de détention psychiatrique de Baltimore.
Deux figurines de porcelaine (une bergère et un ramoneur) sont éprises l'une de l'autre ; mais un vieux Chinois, lui aussi de porcelaine, affirme être le grand-père de la bergère et veut marier celle-ci à un satyre surnommé le « Grand-général-commandant-en-chef-Jambe-de-Bouc ». Les deux amoureux décident donc de quitter la maison où ils vivent.
Depuis qu'il a été adoubé en 2004 par Vladimir Poutine pour succéder à son père, mort dans un attentat, Ramzan Kadyrov, 41 ans, règne d'une main de fer sur la Tchétchénie, petite république inféodée à la Russie, peuplée en majorité de musulmans. Les mots d'ordre sont clairs : répression contre les homosexuels, indulgence envers la polygamie, mariages forcés de mineures ou paies des fonctionnaires amputées afin d'alimenter l'obscure fondation Kadyrov. En contrepartie d'une généreuse enveloppe de 350 millions d'euros annuels, la Russie lui sous-traiterait le silence des voix dissidentes, la gestion des poussées indépendantistes et la guerre contre l'islamisme radical aux confins de l'empire. Forte de près de 30 000 hommes, sa vindicative garde prétorienne est en première ligne au Donbass ukrainien, et, dernièrement, en Syrie.
À partir de 1945, le journaliste Michael Goldsmith parcourt l'Afrique, du Congo au Yémen, en passant par l'Algérie et l'Afghanistan, couvrant des conflits et des crises dramatiques et observant de près la façon dont les anciens pays coloniaux vivent leur indépendance. En 1977, il devient correspondant spécial en République centrafricaine et couvre le sacre de Jean-Bedel Bokassa qui s'autoproclame empereur. Accusé d'être un espion par le dictateur, il est arrêté et longuement torturé avant d'être relâché. C'est à travers son histoire que Werner Herzog nous invite à plonger dans la folie sanguinaire de l'« ogre de Berengo ».
Le 4 décembre 1977, le dictateur Jean-Bedel Bokassa, se couronne « empereur de Centrafrique », un petit pays de deux millions d'habitants. Il reproduit, pour l'occasion, le sacre de Napoléon Bonaparte, dans le palais omnisport de Bangui. Tyrannique, sanguinaire, cannibale, Bokassa (1921–1996) devient après sa chute, deux ans plus tard, l'incarnation des excès et des turpitudes de l'Afrique post-coloniale. S'il a cristallisé les fantasmes de l'opinion, c'est à cause des images sidérantes et scandaleuses de son couronnement.
Ce film est le récit du couronnement le plus absurde de l'histoire, le plus ubuesque de tous les temps, celui de Bokassa Ier, dictateur de Centrafrique et grand admirateur de Napoléon, qui se fit sacrer empereur le 4 décembre 1977, dans une scénographie digne du tableau de David. Un film entièrement à base d’archives, dont une partie longtemps classée confidentiel-défense par l’armée française à qui l’Élysée avait demandé d’envoyer les hommes du cinéma aux armées pour offrir au nouvel empereur le film de son sacre. Un film de famille en quelque sorte ! Retour sur un sacre qui fit grincer des dents toute l’Afrique et obligea une France bien trop associée aux délires de Bokassa, à le lâcher.